Hommage à Sylvie Cognard

Publié le dimanche 18 août 2024, par SMG

Faire-part de la famille de Sylvie et invitation à la cérémonie d’hommage

Hommage du groupe d’animation : Sylvie Cognard nous a quittées. Nous exprimons nos pensées à ses proches.

Les membres du groupe d’animation du SMG souhaitent faire part de leur tristesse et rendre hommage à Sylvie Cognard.
Sylvie est une camarade du SMG qui a pendant de nombreuses années participé à l’animation du syndicat. Elle a engagé toute sa vie : « toubib de cité », participante à l’atelier français de médecine générale et enseignante au département de médecine générale d’Angers, militante de la cause des femmes et du droit à l’IVG, faisant preuve d’une solidarité inconditionnelle avec les migrant.es, défenseuse des droits des enfants, active dans le mouvement des Gilets jaunes...

Sylvie a souvent écrit ses réflexions nous poussant à questionner le sens de nos métiers de soignant.es. et à construire une société basée sur la solidarité et la sobriété.
Nous republions ici un article qu’elle a écrit en 2021 et publié initialement dans le journal La Décroissance : "La sobriété en médecine au temps du Covid ?".
Membre pendant des années de la rédaction de la revue Pratiques, elle y a écrit de nombreux articles.
Elle est aussi l’autrice de plusieurs livres publiés aux éditions du Petit Pavé :
- Toubib de cité, malade du régime, l’honneur de la désertion. Témoignage d’une généraliste en HLM (2007)
- Chienne de vie... des nouvelles de Toubib de Cité ( 2009)
- Histoire de soigner ou le lavadonf avec le collectif de la médecin utopique
- Jean et Zlata : Une histoire contemporaine, familiale, politique et sociale (2019).

Sylvie reste présente avec nous au sein de ce que nous avons vécu les unes et les autres avec elle et à travers ses textes et ses livres.

Nous invitons celles et ceux qui ont partagé un bout de chemin avec Sylvie à nous écrire leurs témoignages dans la partie forum de cet article. Nous serons en mesure de les mettre en ligne à partir du 26 août.

Vos commentaires

  • Le 19 août à 10:12, par Antonio Escolar Pujolar En réponse à : Hommage à Sylvie Cognard

    Bon jour Sonia et Karim.

    Je suis Toni, un médecin espagnol (à Cadix) qui a eu le privilège de connaître votre mère. Je me souviendrai toujours d’elle. Je l’ai rencontrée en 2006 lors d’une activité du Syndicat de la Médecine Générale et je lui ai rendu visite avec mon épouse Teresa à son domicile d’Angers. Nous y avons rencontré Sonia qui préparait son mariage.

    En 2007, elle et votre père nous ont rendu visite ici à Cadix, lors d’une escale sur son route au Maroc. Elle nous a apporté une magnifique robe de style marocain pour notre bébé Martin. Nous gardons cette robe comme un bijou.

    Merci beaucoup pour sa vie et vous pouvez être fiers d’avoir eu et d’avoir encore une mère comme Sylvie.

    J’ai appris le décès de votre mère par des amis communs, Christian Bonneaux et Marie Kaiser. Ce que j’ai appris à connaître d’elle, c’est son immense sensibilité à la souffrance des plus vulnérables dans notre terrible système. Je comprends qu’elle n’ait pas pu résister plus longtemps. Il me sera impossible d’assister à l’hommage que vous allez rendre et le SMG mais ma reconnaissance et ma chance de l’avoir connue seron toujours présentes. Au revoir Sylvie. Mes condoléances à ses enfants et à tous ceux qui l’aimaient.

    Toni et Teresa.

  • Le 21 août à 16:54, par Christian BONNAUD En réponse à : Hommage à Sylvie Cognard

    Sylvie, tu es partie de l’autre côté parce que tu ne pouvais plus rester de ce côté de la vie. Tu t’es battue de façon acharnée toute ta vie, et puis, l’espoir d’un changement a disparu, même si tu n’as jamais cru au grand soir. Par contre tu nous as transmis la lutte, l’écriture, le soin dans son ensemble, le soin de la personne mais aussi le soin social
    Au revoir Sylvie, il nous reste ton obstination, ton sourire, ta pugnacité et tes écrits, la transmission est là
    Mais, quand même tu vas nous manquer

  • Le 22 août à 14:41, par Prinet Anne Marie En réponse à : Hommage à Sylvie Cognard

    Sylvie, quelle peine de te savoir partie.
    En tant que collègues du SMG avec qui, dès la création de votre cabinet en 1980 avec Patrick Rospabé, Jacques et moi avons milité pour une approche sociale globale de la santé, une pratique de santé communautaire là où nous exercions, vous en ville près des plus démunis, nous à la campagne,
    Nous te témoignons notre très grand respect.
    En tant que généraliste enseignant
    ( nous avons eu le plaisir pendant plusieurs années de faire ensemble un enseignement interactif sur la santé des femmes…) et maîtres de stages, nous avons essayé de transmettre aux plus jeunes cette philosophie
    Tu as été aussi un aiguillon pour l’accueil des migrants dans nos territoires. Nous ne t’oublierons pas, nous poursuivrons ton engagement .

    _

  • Le 26 août à 22:50, par Jean-Bernard OLIVE En réponse à : Hommage à Sylvie Cognard

    Je viens d’apprendre par un membre de ma famille le décès de Sylvie. Cette nouvelle m’a surpris et m’attriste. Je serai éternellement reconnaissant envers Sylvie pour son soutien en tant que relectrice et pour faire le lien avec les Editions du Petit Pavé au moment de l’écriture de mon bouquin sur l’histoire de Verneau, et surtout pour sa présence dans le quartier en tant que médecin, avec le docteur Patrick Rospabé, avec qui elle formait un binôme très complémentaire et fort apprécié. En tant qu’enfant et habitant de Verneau, cela me paraissait tout à fait normal d’avoir un cabinet de médecine générale dans le quartier. Mais plus tard, par mes discussions avec Sylvie, j’ai compris que sans la volonté de ces deux jeunes docteurs « fous », il n’y aurait sans doute eu aucun médecin dans notre petite cité... Quelle drôle d’affaire dans un pays qui se targuait à l’époque d’une place de quatrième ou cinquième puissance mondiale ! La puissance de cet engagement, exemplaire, restera une marque indélébile dans ma vie, ainsi qu’un témoignage à transmettre. Sylvie va manquer à beaucoup et un vide est laissé. Mais le souvenir de sa personnalité et de ses actions sont une source inépuisable qui continuera d’inspirer et de donner à chacun la force de s’engager à sa façon et selon ses moyens pour un monde plus juste et toujours plus enviable. C’est ce que je souhaite au plus grand nombre et pour moi-même. J’essaierai d’être présent à la cérémonie le 28 septembre.

  • Le 29 août à 11:02, par Seraphin En réponse à : Hommage à Sylvie Cognard

    Sylvie tu m’avais accueilli...

    « Jeune » adhérent en 2012, j’avais assisté à 2 réunions exécutives du SMG à Malakoff. J’avais tout de suite apprécié ta bonne humeur, ta gouaille, tes « coups de gueule » et ta sensibilité...
    J’avais beaucoup apprécié que tu me proposes de m’héberger pour participer aux Rencontre Prescrire d’Angers quelques mois plus tard alors qu’on se connaissait à peine ...
    Tu m’avais alors expliqué le fonctionnement du syndicat et nos lien avec Pratiques. Tu tenais avec d’autres la fameuse Table des Pratiques pour les Rencontres et vous m’aviez mis à l’aise avec tout ça que je trouvais formidable et impressionnant ...
    Tu m’avais montré ton quartier Verneau en cours de rénovation urbaine et la gentrification qu’elle impliquait. J’avais alors vu à quel point tu étais attachée à ce quartier et ses habitant.es et partagé la révolte de cette l’exclusion ...
    Nous nous étions par la suite retrouvé.es dans notre mouvement et j’ai toujours aimé tes points de vue. J’avais l’impression qu’ils étaient d’abord dictés par tes émotions plus que par la théorie. Je m’y retrouvai même si parfois nos avis divergeaient...

    Tu as été une compagne de lutte et une militante exemplaire,
    Tu étais une bonne personne et certainement aussi une bonne soignante,

    Tu pars mais tes écris et ton souvenir resteront.
    Salut Sylvie

  • Le 29 août à 15:42, par Christiane VOLLAIRE En réponse à : Hommage à Sylvie Cognard

    De Christiane VOLLAIRE
    Pour Sylvie COGNARD
    Août 2024

    L’INTRÉPIDE

    Sylvie savait très exactement ce qu’elle voulait. Et ce qu’elle voulait se lit dans l’histoire de sa vie autant que dans ses ouvrages et ses textes. À livre et à cœur ouverts.
    Son visage aux pommettes hautes, son grand sourire carré, sa voix chantante, signaient une présence claire, intrépide … mais à mille lieues du moindre appétit de pouvoir, qu’elle savait bien déceler, y compris chez les plus proches.

    Intrépide, elle l’a été dans tous ses engagements, aussi bien comme médecin d’une banlieue où elle défendait obstinément l’accès aux soins, comme militante du SMG et contributrice de la revue Pratiques, qu’après des exilés et des racisés, ou en s’exposant avec les Gilets jaunes aux violences policières, aux gaz et aux matraques, de façon radicale et déterminée. Mais, contrairement à ce que laissait entendre son patronyme, il n’y avait pas en elle une once de brutalité. Résistante plutôt que battante, si elle défendait – dans la ligne de Don Helder Camara auquel elle se référait souvent – un authentique droit à la violence pour les opprimés, elle s’interdisait elle-même d’y recourir.

    À l’encontre de toute notabilité médicale, Sylvie avait la puissante conviction d’appartenir eu peuple, au sens le plus populaire du terme, et le revendiquait pour sa famille en se dénommant elle-même « mamie Groseille » (en référence au clan prolétaire et déjanté du film de Chatiliez). Dans ses affiliations militantes, en interne, Sylvie refusait les conflits et ne supportait pas de s’affronter aux personnes dont elle avait pu être proche … même quand elles lui faisaient, comme elle le disait elle-même, « avaler des couleuvres ». Son maître-mot, c’était un sens inébranlable du collectif. Et pourtant, quelle obstination dans un quant à soi dont elle ne s’est jamais départie : c’est ce mixte de passion du partage et de forte intériorité, d’ouverture fraîche et franche et de sens du secret, qui faisait Sylvie. Et pouvait, dans la transparence de ses choix, la rendre aussi parfaitement opaque.

    Le moteur de Sylvie, c’était, un peu comme pour tout le monde, mais très spécifiquement et très radicalement pour elle, ce mot qui la faisait vibrer dans toute la diversité de ses sens et de ses applications : l’amour. Quelque chose qui fait lien et rend la force commune indestructible. Au sens le plus strict, elle l’avait trouvé avec Rémy. Et cette passion-là ne l’a jamais quittée. Rémy était véritablement devenu son centre de gravité, comme elle était aussi le sien. Deux belles figures, très différentes, qui partageaient des engagements forts et une intensité commune. Avant la disparition de Rémy, survenue en 2023, Sylvie, qui l’accompagnait nuit et jour depuis sa maladie, avait écrit en 2022 un texte militant pour le droit à mourir dans la dignité. Elle l’avait étrangement intitulé « Mourir d’aimer ». Le titre ne collait pas avec le sujet du texte. Mais il colle parfaitement avec la mort qu’elle a choisi, elle, de se donner. En intrépide.

  • Le 1er septembre à 10:57, par mathilde En réponse à : Hommage à Sylvie Cognard

    Sylvie,
    Je veux garder de toi, ton accueil généreux et ta liberté de penser, de dire, d’écrire. Avec toi, c’était facile de dire les choses, d’être maladroite tout en sachant que je ne serai pas jugée mais écoutée.
    Ton indignation et ton énergie étaient inspirantes. Il y a eu beaucoup de rires et plaisirs dans les moments ensemble, au SMG, à pratiques, sur la zad de notre-dame-des-landes,... dans un certain nombre d’engagements que nous avons partagé.

    Tu savais trouver les mots pour dédramatiser et aussi pour remettre la machine en route lorsque nous avions le sentiment d’être coincé-es.
    Et si le SMG est tel que nous le connaissons aujourd’hui, c’est aussi en partie grâce à toi qui avais accepté, avec d’autres, de repenser les modes de fonctionnement du syndicat, travail qui a abouti à l’ag de février 2020 et aux changements de statuts et donc d’organisation et de travail du syndicat. Et qui participe pour moi grandement à sa vitalité d’aujourd’hui.
    Merci pour ta confiance et pour toutes les graines fertiles que tu as semé. C’est beau. Il y a beaucoup de toi qui restent avec nous. Mais tu vas tout de même beaucoup me manquer.

  • Le 10 septembre à 17:11, par Ismaël En réponse à : Hommage à Sylvie Cognard

    Sans Sylvie, je ne serais certainement pas le médecin ni la personne que je suis aujourd’hui.
    Sylvie m’a accueilli comme jeune interne à Verneau : ce stage a conforté la vision humaniste que j’avais de la médecine générale mais Sylvie y a instillé la dimension militante et politique de notre pratique du soin.
    Alors tout naturellement, je l’ai suivie au congrés du SMG qui se tenait à Angers cette année-là. Quelle rencontre !
    Cet enseignement, cet héritage, cette filiation continuent de m’accompagner, de m’habiter. A mon tour, j’essaie d’en être le transmetteur, le diffuseur auprès des étudiant.es, des collègues, des patient.es.
    Ainsi un brin d’âme de Sylvie continue à voguer entre nous.
    Merci Sylvie.

  • Le 19 septembre à 11:25, par Annie Catu-Pinault . Atelier Français de Médecine Générale En réponse à : Hommage à Sylvie Cognard

    Sylvie, un exemple d’authenticité, de gentillesse, une empathie qui n’avait d’égal que son éthique, mais non, j’oubliais son sens des responsabilités et de l’engagement.
    Sylvie apportait à l’Atelier toutes ces qualités et les cas qu’elle exposait impliquaient de sortir des sentiers battus et nous obligeaient à chercher plus loin pour tenter de trouver des « solutions », en tenant compte de l’histoire des patients, de leur situation sociale mais aussi de l’organisation sociale souvent délétère. Ses récits et leurs discussions sont disponibles sur le site de l’AFMG, dans la revue « l’Atelier ».
    Ce regard, cette approche exigeante qui lui étaient propres nous manquent.
    Nous avons suivi Sylvie dans son implication croissante dans la revue « Pratiques » qui est pour nous une référence incontournable et passionnante sur la santé et les professionnels qui l’exercent.
    Nous sommes bien tristes pour elle et ses proches qu’elle n’ait pas pu profiter plus longtemps d’une retraite pourtant bien méritée.

  • Le 19 septembre à 14:35, par HUEZ Jean-François En réponse à : Hommage à Sylvie Cognard

    Sylvie

    Je commence par m’adresser à toi alors que je sais que tu n’es plus là pour me lire !
    J’en ai besoin pour moi, et vis à vis de tes enfants que j’ai croisés quelquefois et de tes proches.

    J’ai appris ta mort de façon décalée dans le temps et immédiatement des bribes de vie me sont revenues.
    Nous n’étions pas très proches, mais nos vies professionnelles et syndicales se sont souvent croisées.
    Lorsque tu venais à la Fac, nous échangions avec plaisir.

    La création en 1975 du SMG, notre installation aux Plaines, à Trélazé, t’ont fait m’écrire des années plus tard : « quand je me suis installée avec Patrick, Châtaigne et toi, vous étiez nos références, nos grands-frères en quelque sorte. Nous avions pris modèle sur votre contrat d’association à Trélazé et partagions les mêmes valeurs ».
    Tu étais présente à la création de SFTG Bords de Loire avec Patrick.
    Tu t’es impliquée dans les Ateliers français de médecine générale avec Louis Veluet.

    Tu as participé à l’investissement dans la formation initiale, à la Faculté de médecine, au milieu des années 80 de beaucoup de membres angevins du SMG. Ca a été, pour toi, d’abord dans le stage chez le praticien. Tu es restée maître de stage jusqu’à la fin de ton exercice.
    Il t’a fallu quelques années pour t’investir dans l’enseignement théorique.
    Cela ne t’avait pas empêchée de découvrir la direction de thèse avec ce travail primé au niveau national qui s’intéressait aux différences culturelles dans le cadre de la pratique de la médecine générale ; c’était à cette époque la découverte de l’approche anthropologique.
    Les thèses et mémoires que tu as dirigés correspondaient à tes préoccupations et à ta pratique : le vécu de la grossesse de femmes tsiganes, la perception par les généralistes des inégalités sociales de santé, les motivations des MG locaux à travailler à Médecins du Monde, les violences conjugales …
    Tu as été nommée chargée de cours et a créé des enseignements comme santé et précarité, violences faites aux femmes.
    Tu t’es impliquée dans les stages et l’enseignement en deuxième cycle. La thématique des violences faites aux femmes ou des enfants et la violence dans le couple parental t’ont mobilisée aussi bien en formation médicale initiale que continue.

    Et puis ces 40 ans de pratique et d’enseignement se sont croisées avec pour moi les horreurs de la vie : le décès de mon fils ainé il y a 10 ans. Tu m’as écrit des mots bouleversants que l’annonce de ta mort m’a fait retrouver ; ils se terminaient par « prends soin de toi, reprend ton souffle, avec Geneviève à tes côtés, tachez de faire à votre rythme une couture à la déchirure pour qu’elle fasse envers et contre tout une belle cicatrice, pas une chéloïde… ». Pas sûr que la cicatrice soit belle, mais elle est là.
    Lorsque j’ai cessé l’année suivante mon exercice à Trélazé, tu es venue au regroupement pour cette occasion des médecins passés par le cabinet, des anciens internes, des anciennes secrétaires et personnes qui entretenaient les locaux, et des amis proches. Ton compagnon était là, et tu nous as parlé … de la Revue Pratiques.
    Je t’ai informée en 2021 de la mort accidentelle de Philippe Van Es, mon vieux copain du SMG, directeur de la Revue à ses débuts et je te demandais comment tu allais ; ta réponse a été « apaisée et lucide ».
    Je n’ai pas eu de réponse au mot que je t’ai adressé après ta première tentative de te soulager de cette vie insupportable et inacceptable.

    Ton engagement, sans doute au-delà des limites que des personnes « raisonnables » comme moi se donnent, m’a toujours fasciné.
    Je ne sais pas si tu « reposes » maintenant en paix, mais je sais que tu as laissé des traces qui ne pourront pas s’effacer facilement.

    Jean-François Huez

  • Le 24 septembre à 17:12, par guillaume En réponse à : Hommage à Sylvie Cognard

    Sylvie,
    Tu fais pour moi partie de cette joyeuse bande du SMG. Des militants et militantes sensibles qui se mobilisent pour un monde moins inégalitaire, pour le soin et la santé de toutes et tous. Je suis heureux de t’avoir rencontrée à Pratiques et au syndicat, tu m’as donné avec d’autres l’envie de faire mon travail de médecin, un peu différemment, modestement mais de manière engagée.
    Savoir qu’il y a des personnes comme toi qui existent et qui ont existé fait qu’on se sent moins seul dans nos pratiques, militantes ou professionnelles.
    Je pense bien à toi.
    Je souhaite plein de courage à tes plus proches pour leur travail de deuil.

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