Depuis lundi 11 octobre 2021, trois personnes ont entamé une grève de la faim à Calais pour dénoncer « la situation inhumaine qui s’inscrit dans le Calaisis » et « l’escalade de la violence de l’Etat. [1] […] Nous assistons quotidiennement à des formes de violences psychologiques et physiques à l’encontre des personnes exilées : expulsions toutes les 48 heures, voire quotidiennes ; confiscation et destruction des effets personnels ; multiplication des arrêtés anti-distribution de nourriture et d’eau ; humiliations ; coups et blessures de la part des forces de l’ordre ».
Les grévistes formulent trois demandes :
Suspension des expulsions quotidiennes et des démantèlements de campements durant la trêve hivernale.
Durant cette même période, arrêt de la confiscation des tentes et des effets personnels des personnes exilées.
Ouverture d’un dialogue citoyen raisonné entre autorités publiques et associations non mandatées par l’État, portant sur l’ouverture et la localisation de points de distribution de tous les biens nécessaires au maintien de la santé des personnes exilées.
Le SMG appelle à signer la pétition de soutien aux demandes des grévistes de la faim :
Grève de la faim à Calais : arrêt de la maltraitance des personnes exilées
Le SMG dénonce la politique anti-migratoire de plus en plus violente et contraire à la loi [2] et aux droits humains menée par l’Etat français [3] et l’Union européenne.
Le SMG demande la fin de la chasse aux sans-papiers et de leurs défenseur [4], l’extension du droit d’asile, la facilitation de l’accès à la justice et aux droits sociaux et leur extension pour toutes et tous (droits aux soins, au travail, au logement, à l’alimentation, à l’eau potable, à la sécurité…) dans le cadre du droit commun, seul garant d’égalité [5].
eusesLe groupe d’animation du SMG