La quadrature du Net dénonce le « fichage de masse et [la] discrimination politique. »
« Les Jeux Olympiques viennent de débuter, la surveillance et la répression y sont reines. En vue de cet évènement, l’État a mis en œuvre tous les pouvoirs sécuritaires accumulés ces dernières années : drones, QR code, périmètres de sécurité, vidéosurveillance algorithmique, assignations à résidence, présence policière intense, hélicoptères… De façon inédite, l’ensemble de ces moyens sont employés en même temps et à une échelle très importante. Au gré de cet emballement répressif, une autre mesure exceptionnelle mérite l’attention : l’utilisation hors norme des fichiers de police pour écarter des emplois aux JO les personnes ayant des activités militantes. Une forme de discrimination fondée sur des critères opaques et proprement inacceptable. »
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Pour le Droit au Logement, des « records [ont été] battus de nombre de sans-abris, de demandes de logement social, d’immeubles vides, d’expulsions locatives. Record battu aussi de cherté des loyers, de violations des droits des locataires, des mal-logés et des sans-logis, de nombre de milliardaires et de millionnaires. Jamais depuis les années 50, aussi peu de HLM ont été édifiés. Pour la préparation des JO, les sans-abris, les habitants de bidonvilles et les squatters d’immeubles vacants ont été expulsés et chassés sans pitié, se cacher ou partir en région... Pourtant jamais Paris et la région parisienne n’ont compté autant de logements vacants (128 000 à Paris en 2023 et 416 000 en ile de France) et de bureaux inoccupés (4,4 millions de m2, soit l’équivalent de près de 90 000 logements), tandis que la loi de réquisition reste inappliquée ... sauf pour expulser des étudiants modestes du CROUS. »
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Amnesty International rappelait aussi que « l’interdiction faite aux athlètes françaises portant le foulard de participer aux Jeux olympiques bafoue le droit international relatif aux droits humains. Il s’agit d’une politique discriminatoire des autorités françaises qui révèle en outre la faiblesse et la lâcheté du Comité international olympique (CIO) ».
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