Nous mettons en scène à Lorient un procès public de la carence démocratique à propos de la crise de la vache folle.
A force de dire tout et son contraire, la parole des experts n’est plus crédible.
Le principe de précaution sanitaire vient toujours trop tard et fait davantage penser à une opération parapluie qu’à un réel souci des pouvoirs publics pour le bien-être de la population. L’Etat et les politiciens hésitent entre défendre les intérêts des industriels, ceux des citoyens et… les leurs.
On récolte ce que l’on sème… ce n’est pas le moindre des paradoxes de pointer que les plus puissants lobbying agricoles ont “ oublié ?? cette vérité. Le développement de l’agriculture intensive, credo de la FNSEA, a fait les beaux jours de l’industrie agro-alimentaire et fera les jours sombres de la santé publique.
Pourquoi en sommes-nous arrivés là ?
Parce que les mensonges se sont succédés : “ la barrière des espèces est infranchis-sable ?? … “ les bonnes mesures ont été prises ?? … sans compter que des fraudes manifestes ont continué…
Le procès de Lorient tentera de démontrer qu’à chacune de ces étapes, il était possible de prendre d’autres décisions afin d’éviter la situation actuelle.
Il s’agit tout simplement de donner la parole aux citoyens afin de promouvoir un débat “ contre-pouvoir ?? permettant de faire de moins mauvais choix.
vous trouverez en document joint la plaquette du congrès, ainsi que la pièce qui a été jouée les 5 et 6 mai 2001
