Ateliers du samedi 7 décembre : Comment coordonner le parcours de santé des personnes malades ? Ce qu’on fait déjà : nos réseaux informels ou formels, la question de l’éducation thérapeutique, de la place des usagers. Ce qu’on voudrait mettre en place.

Publié le mardi 14 janvier 2014

Atelier n° 1 samedi 7 décembre 2013 - animation : Martine et Séraphin

Comment coordonner le parcours de santé des personnes malades ? Ce qu’on fait déjà : nos réseaux informels ou formels, la question de l’éducation thérapeutique, de la place des usagers. Ce qu’on voudrait mettre en place.

1- Coordonner le parcours de santé

L’existant
Pivot : médecin généraliste/infirmière/famille
Réseaux locaux
Equipes d’appui / équipes mobiles
Hyperspécialisation CHU
PASS pour ouverture de droits

Evolutions
Interlocuteurs multipes
Nouvelles technologies (internet, mails…)
Exercice isolé
extension des territoires/regroupements
MAIA : gestion des cas complexes
manque de médecine polyvalente
Assistantes sociales sécu

Problèmes
crypté
fusions
insuffisant
.
trop peu nombreuses

Comment gérer les patients « foireux ? »

2- Ce qu’on voudrait améliorer
Coordination avec l’hôpital / discussion sur la prise en charge avant-pendant-à la sortie
Communication hôpital/ville, et ventre professionnels
Connaissance des dispositifs et des réseaux
Avoir des annuaires à jour/portail des ressources locales (ce devrait être le rôle de l’ARS)
Avoir de vrais interlocuteurs à la CPAM, coordonnés entre eux
Renforcer les structures existantes / pérenniser les subventions
Opportunité des élections municipales

3- Propositions
Raisonner au niveau des territoires naturels : selon les habitudes des patients, là où les gens se connaissent
Organiser des rencontres entre les différents acteurs : réunions de professionnels en ville et ville/hôpital
Fédérer les réseaux sans perte de moyens
Coordonner les administrations : CCAS/CPAM/CAF/Pôle emploi : pour informer les usagers de tous leurs droits (exemple de la ville de Nantes)
Une demi-journée par semaine de coordination payée au forfait pour tous les professionnels
Médiateurs : interlocuteurs privilégiés qui connaissent les ressources et coordonnent la prise en charge du patient au niveau du territoire (exemple : animateur de bassin de santé –ARS Midi-Pyrénées)
Binôme interne MG ou SASPAS (change tous les 6 mois, mais poste très formateur) et travailleur social (stable, connaissant les ressources et les règlements) – faire une fiche de poste
Former les étudiants de deuxième cycle au métier de coordinateur.

Atelier n° 2 samedi 7 décembre 2013 - animation : Didier/Sylvie

Différents modes d’exercice et de rémunération : maisons de santé, centres de santé, pôles de santé, travail en réseau, Nouveaux Modes de Rémunération (NMR)

Didier fait une petite présentation de l’existant :
Il est nécessaire d’avoir des fonds publics pour construire l’outil de travail.
Actuellement, il existe 400 Maisons de Santé, il en est prévu 1000 pour que cela représente 10 à 15 % de l’offre de santé.
Pour créer une M S, il faut un projet et au minimum 2 médecins et 1 paramédical. Le soin est rémunéré à l’acte, la coordination est rémunérée par des fonds publics.
Dans une M S, tout le monde est sous le même toit, un Pole Santé coordonne des professionnels exerçant dans des lieux différents ayant un système informatique d’échange et de partage des données.
Les fonds sont donnés à l’équipe de professionnels.
Le cadre est contraint sur différents modules dans lesquels on doit s’inscrire, par exemple, dépistage, obésité, etc.
Pour mesurer ce que font les médecins, il n’y a rien d’autre que les remboursements CPAM

A ce jour, 150 expériences ont été évaluées.

Va-t-on vers le salariat ? Quid du système libéral ? Ce qui est important c’est le contenu, peut-être ne faut-il pas faire d’opposition respect du choix du patient (Franca)

L’expérience de la Place Santé : en fait est partie de la création d’une Maison de Santé libérale et sous la pression des jeunes professionnels qui voulaient être salariés, la M S est devenue Centre de Santé (Didier)

Qui décide de l’attribution des autres modes de rémunération ? (Sarah)
C’est sur le projet présenté à l’ARS : nombre de professionnels, nombre de patients inscrits

Il a été créé des SISA (Société Interprofessionnelle de Structure Ambulatoire) Pour pouvoir partager de l’argent public entre des professionnels libéraux. Les SISA ne peuvent appartenir qu’à des personnes physiques, pas à des associations.

Philippe NEKROUF raconte comment dans le nord-Aveyron, ils ont pu mettre en place un réseau de coordination pour « animer » un bassin de santé sans hôpital donc sans service d’urgences, sans centre de planification pour renforcer la filière de soins aux personnes âgées et soins mère/enfant : 7 professionnels travaillent à créer du lien. Il y a 3 jeunes médecins salariés par CESP (Contrat d’Engagement Service Public)

Les NMR (Nouveaux Modes de Rémunération) sont des fonds qui proviennent des CPAM
Les FIR (fond d’intervention régionale) proviennent de l’ARS
Ces rémunérations ne sont pas pérennes.
CPOM Contrat Pluri-objectif de Moyens Financement donné pour 3 ans.
La capitation initiée avec les contrats médecins-référents a été abandonnée, c’est dommage (Franca)
L’expérience anglaise (Jonathan)
Création de SCOP (Société Coopérative Ouvrière de Production) ? (Sarah)

Les centres de santé municipaux font beaucoup d’actions (exemple de la Place Santé)
L’exercice en libéral a l’avantage de faire soi-même les choses car pas de problèmes de contrôles.
Mais danger avec les privés ! Qui proposent des projets de MSP « clés en main », ils gèrent l’informatique et les contacts avec les ARS moyennant un loyer.
La Générale de Santé qui a racheté les cliniques, veut maintenant racheter les MSP.

Quid du choix du patient entre médecin de famille et une équipe ?
En fait le choix du professionnel n’est pas fondamental.

Un tour de parole aux jeunes professionnels et étudiants présents recueille une large adhésion à ces nouveaux modes d’exercices et de rémunération (Virgile, Ariane, Sarah, Adeline, Jonathan).

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