Depuis le lundi 9 avril, jour où ont commencé les expulsions sur le site de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, des membres du SMG sont présent.e.s sur place au sein d’un collectif de soignant.e.s, en lien avec l’équipe « médic » des habitants. Le but de ce collectif est de participer aux soins et de témoigner d’éventuelles blessures faites aux habitant.e.s par les forces de l’ordre.
Alors que des discussions étaient entamées pour l’avenir de ce territoire, après l’abandon du projet d’aéroport, le gouvernement a décidé de procéder à des expulsions violentes de nombreux lieux de vies. Il s’agit d’habitats alternatifs et collectifs respectueux de ce milieu fragile, dont certains développent des projets artisanaux et agricoles protégeant la biodiversité du site et la santé de tous et toutes.
Le SMG s’insurge contre cette violence d’Etat qui refuse toute expérimentation d’organisation alternative collective et solidaire du vivre-ensemble. En effet, la ZAD n’est pas que le lieu d’un projet abandonné d’aéroport, elle est aussi un lieu d’expérimentation sociale utile à tou.te.s, y compris dans le soin et la santé. En tant que soignant.e.s, nous soutenons cette lutte sociale pour le droit à vivre différemment.
Guillaume Getz, président
François Meuret
Marie Kayser