Le Syndicat de la Médecine Générale dénonce l’absence d’engagement du gouvernement pour donner sa place à l’enseignement de la médecine générale au cours des études de médecine.
Certes le gouvernement vient de signer le décret d’inscription de la médecine générale au sein du conseil national des universités, mais ce décret ne s’accompagne d’aucun échéancier ou engagement pour la mise en place de la filière universitaire et pour la revalorisation des Enseignants Cliniciens Ambulatoires.
Le Syndicat de la Médecine Générale soutient donc l’appel du Syndicat National des Enseignants en Médecine Générale à la cessation totale des activités d’enseignement, d’encadrement des internes et des étudiants et des activités administratives universitaires.
Il appelle les étudiants en médecine générale à se mobiliser aux côtés des enseignants pour un enseignement de qualité adapté à leur futur métier.
Le Syndicat de la Médecine Générale souligne qu’à l’heure où la filière médecine générale est délaissée par les étudiants et où de nombreux généralistes quittent leurs cabinets pour d’autres fonctions, il est indispensable que soient remises en questions non seulement les modalités de recrutement et de formation des étudiants en médecine, mais aussi les conditions d’exercice du métier de généraliste et donc d’organisation du système de soins.
Le devenir de la médecine générale et du système de soin et de santé concerne les soignants en exercice et en formation, mais aussi tous les citoyens : par qui seront-ils soignés demain ? Comment auront-ils accès aux soins ?
A quelques mois d’échéances politiques majeures pour notre pays, les questions de soin et de santé doivent être un des thèmes importants du débat public.