Le groupe Princeps, le Département de Médecine Générale de la Faculté de Médecine de Bobigny, la Société de Formation Thérapeutique du Généraliste (SFTG) et l’association Civic Santé ont le plaisir de vous préciser le programme du :
4° Colloque de Bobigny : « Sur- et sous-médicalisation, surdiagnostics et surtraitements »
Qui se tiendra, sous la haute autorité du Doyen de la Faculté de Médecine de Bobigny (UFR SMBH),
les vendredi 17 et samedi 18 avril 2015, Faculté de médecine de Bobigny
(entrée du parking et des piétons avenue de la Convention)
Vendredi 17 avril 2015 le matin,
8H30 - Accueil des participants
9h00 - Accueil du Doyen de la faculté de médecine de Bobigny
Atelier 1 dédié à la mémoire de Bernard JUNOD : Apports et excès de la médecine prédictive et des dépistages.
9h15 - Conférence introductive du Pr. Philippe RAVAUD, Centre Cochrane français, INSERM U1153, Université René Descartes : « Médecine personnalisée : mythes ou réalité ? » (30 min.)
9h45 - Introduction Jean-Claude SALOMON (5 min.)
- Présentation Bernard PABION « Balance Bénéfices Risques du dépistage organisé par mammographie en France » (10 min.)
- Présentation Lionel POURTAU « Perception et représentations d’un nouvel outil de calcul du risque de cancer du sein » (10 min.)
10h15 - Pause-café et coup d’œil sur les posters
10h45 - Discussion en sous-groupes (3 dans l’amphi et 2 dans la salle R37 en face)
12h00 - Plénière - Rapports des sous-groupes (10 minutes par sous-groupe)
Les dix questions suivantes relatives à la thématique de l’atelier 1 alimenteront les travaux des participants répartis dans les 5 sous-groupes :
1. Médecine personnalisée : mythes ou réalité ?
2. Les calculateurs de risque cardio-vasculaire permettent-ils ou permettront-ils d’améliorer les conditions du dépistage ?
3. Après Big Pharma, Big Data contribuera-t-il plus à la santé du marché qu’à la santé des hommes ?
4. Quelle décision est prise le plus souvent par le patient ou la patiente en âge d’être dépisté(e) lorsqu’il ou elle est bien informé(e) des risques de surdiagnostic ?
5. Comment mieux prendre en compte les préférences du patient en matière de dépistage de masse ?
6. Comment démystifier, auprès des professionnels de santé et du grand public, l’apport de la génomique dans les progrès thérapeutiques ?
7. Quelles sont la validité et l’utilité cliniques des biothérapies associées à leurs biotests ?
8. Pourquoi mieux informer le patient sur le rapport bénéfice / risque d’un dépistage ?
9. Comment mieux informer le patient sur le rapport bénéfice / risque d’un dépistage ?
10. Comment établir la liste des « dépistages essentiels » ?
12h30 - Déjeuner
Vendredi 17 avril 2015 après midi :
13h45 - Visite guidée des posters- Alain SIARY, Maïlys MICHOT-CASBAS (45 min.)
Atelier 2 - Conséquences des modes de rémunération des professionnels de santé et des structures de soins sur la pertinence des soins.
14h30 - Conférence introductive de Madame Dominique POLTON, Conseillère auprès du Directeur Général de la CNAMTS. (30 min.)
15h00 - Introduction Omar BRIXI (5 min.)
- Présentation Didier MÉNARD « définir d’abord le service, ensuite le mode de rémunération » (10 min.)
- Présentation Léa TOULEMON « Déménager vers un système où l’assurance maladie est plus généreuse augmente-t-il la consommation de soins de santé ? » (10 min.)
- Présentation Pierre DRIELSMA, Belgique « Impact du changement de rémunération sur les pratiques de soins et de santé ; impact sur les patients ; impact sur le positionnement des MM, impact politique, obstacle et menace » (10 min.)
15h35 - Discussion en sous-groupes (3 dans l’amphi et 2 dans la salle R37 en face)
16h50 - Plénière - Rapports des sous-groupes (10 minutes par sous-groupe)
Les dix questions relatives à la thématique de l’atelier 2 sur lesquelles plancheront les participants répartis en 5 sous-groupes :
1. Entre contenus, règles et pratiques des différents modes de rémunérations (à l’acte, aux salaires, aux forfaits et des formules associées…), qu’en est-il en France et dans un certain nombre de pays ?
2. Peut-on en tirer une typologie qui nous permette de disposer d’une grille de lecture plus systématique ?
3. De quelles données disposons-nous sur leurs conséquences au plan économique ?
4. De quelles données disposons-nous sur leurs conséquences au plan des soins : nature, cadre, adéquations ?
5. Pour avancer, quel abord : celui des missions, des fonctions, des prestations ou des organisations ?
6. Qui, pour en convenir : les corporations professionnelles, l’assurance maladie, les assurés, les pouvoirs publics ?
7. Que voulons-nous dire, aujourd’hui en 2015, qui apporte une plus-value pour un système de soins au service de la santé pour tous.
8. Que faudrait-il modifier prioritairement dans le financement T2A pour favoriser la pertinence et l’efficience ?
9. Comment le développement de l’ambulatoire peut il favoriser les surdiagnostics et surtraitements ou au contraire la pertinence des soins ?
10. Comment optimiser les programmes de rémunération à la performance des professionnels de santé (ROSP) afin d’améliorer la pertinence et l’efficience ?
17h20 - POINT de PRESSE
Samedi 18 avril 2015 le matin :
8H30 - Accueil des participants
Atelier 3 - Médicaments essentiels, génériques, médicaments coûteux.
9h00 - Conférence introductive du Pr Michel THOMAS « Le médecin clinicien : premier des médicaments essentiels ? »
9h30 - Introduction François PESTY (5 min.)
- Présentation Marthe PERRIAUX « 100 médicaments essentiels de médecine générale » (10 min.)
- Présentation Amina TALEB « Le coût des nouveaux anticancéreux » (10 min.)
- Présentation Jean-Claude SALOMON « Formation du prix des médicaments (trop) coûteux » (10 min.)
10h05 - Pause-café et coup d’œil sur les posters
10h30 - Discussion en sous-groupes (3 dans l’amphi et 2 dans la salle R37 en face)
11h45 - Plénière - Rapports des sous-groupes (10 minutes par sous-groupe)
Les dix questionnements pour les travaux des participants répartis en 5 sous-groupes :
1. Le médecin : le premier des médicaments essentiels (ME) ?
2. Pourquoi une liste retreinte de ME et quels freins éventuels à sa mise au point ?
3. ME : gratuits sur ordonnance ou remboursés à 100%, ou remboursés à 100% uniquement si prescrits sur ordonnance ?
4. Une liste restreinte de ME doit elle être opposable ou incitative ?
5. Quelles modalités pour mettre au point, mettre à jour et populariser une liste de ME.
6. Toute molécule tombée dans le domaine public doit-elle être génériquée ?
7. Y-a-t-il de bons et de mauvais génériques d’un même princeps ?
8. Que justifient ces prix exorbitants ?
9. Est-ce une façon de rançonner les budgets sociaux ?
10. Y-a-t-il conflits avec les assurances privées (par ex aux USA) ?
12h30/12h45 - Conférence de clôture du Pr. Loïc GUILLEVIN, Médecin interniste, Professeur de thérapeutique, Président de la Commission de la Transparence de la HAS. (30 min.)
13h00-13h15 - Fin du colloque 2015
INSCRIPTIONS
Le montant de l’inscription est de 30 euros. L’inscription comprend l’accueil et les pauses café, le déjeuner du vendredi.
Les inscriptions doivent être adressées à la SFTG, 233 bis rue de Tolbiac 75013 Paris, avec la mention « Colloque de Bobigny ». Une inscription en ligne est également possible en suivant le lien : http://www.sftg.eu/programme-par-dates/avril-2015/469-colloque-sur--et-sous-medicalisation-surdiagnostics-surtraitements.html
Le groupe Princeps
Nota : Les actes des éditions 2012, 2013 et 2014 du Colloque sont accessibles en suivant le lien : http://surmedicalisation.fr/?page_id=103